Pas une semaine ne passe sans que nous n’entendions parler d’Hubert Lenoir (à défaut d’entendre sa musique). La dernière semaine d’octobre fut particulièrement riche en consécrations pour l’artiste qui est reparti des Galas de l’ADISQ avec 4 Félix : Révélation de l’année, Choix de la critique et Album pop de l’année pour Darlène. Sa chanson « Fille de personne II » a été sacrée Chanson pop de l’année. Nous avons tenté de décrypter ce phénomène de la musique francophone qui n’a pas fini de faire parler de lui.
Darlène, darling
Hubert c’est d’abord Hubert Chiasson, l’artiste de la banlieue de Québec qui a connu un premier succès remarqué avec son groupe The Seasons qu’il a monté en 2015 avec son frère. Mais c’est en solo qu’Hubert Lenoir est né. En février 2018 sortait son premier album Darlène accompagné du roman de Noémie Leclerc, gérante et amoureuse de l’artiste. L’œuvre autobiographique parle d’émancipation, d’amour et de recherche d’identité.
L’album est un petit bijou musical aux couleurs pop et jazz. En ne partant de rien, Hubert Lenoir l’a écrit, composé et enregistré en quelques mois à peine, comme une évidence. Nommé dans la « courte liste » du Prix Polaris (qui récompense chaque année le meilleur album canadien), Darlène était déjà acclamé par la critique quelques mois à peine après sa sortie. On aime le titre phare « Fille de personne II », mais notre coup de cœur est la chanson « Recommencer » et sa mélodie enivrante.
Écouter Hubert Lenoir
50 nuances d’Hubert Lenoir
Hubert Lenoir ne laisse personne indifférent. Certains le trouvent grossier, d’autres inspirant. Que ce soit par ses propos, son maquillage ou son absence de maquillage son, look androgyne, sa démarche nonchalante, ou encore ses costumes, à chaque apparition l’artiste se fait remarquer. Ainsi, la quête d’identité semble être un thème récurrent non seulement dans ses chansons, mais aussi dans ses représentations.
Pour autant, l’artiste ne se considère pas comme assumant le rôle d’un personnage et se veut « honnête de contradictions ». Il nous avait parlé de cette quête d’authenticité le temps d’une entrevue avec notre équipe Stingray PausePlay lors de son passage aux Francos de Montréal :
Mi-ange mi-voyou, on ne sait pas trop qui est le plus intimidé : lui ou nous?
Portrait d’une génération
À tout juste 24 ans, Hubert Lenoir parle d’abord à une génération en quête de sens. L’artiste le dit lui-même : il n’a pas de conscience politique ou sociale profonde. Il semble un peu perdu, comme ses pairs, ce qui l’amène à briser certaines règles et parfois à provoquer le monde. Il peint le portrait d’une génération qui ne trouve pas ses repères, à qui il confie qu’il n’est pas nécessaire d’écouter ses parents pour devenir quelqu’un.
Hubert Lenoir c’est finalement tout un univers ! Pour lui, l’art est une revanche, un moyen d’exposer sa marginalité. Il séduit les foules, en ne revendiquant aucun idéal particulier, sinon celui de l’acceptation de soi. Séduire, c’est s’exposer à la critique !
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Mi-ange mi-voyou, on ne sait pas trop qui est le plus intimidé : lui ou nous?
Portrait d’une génération
À tout juste 24 ans, Hubert Lenoir parle d’abord à une génération en quête de sens. L’artiste le dit lui-même : il n’a pas de conscience politique ou sociale profonde. Il semble un peu perdu, comme ses pairs, ce qui l’amène à briser certaines règles et parfois à provoquer le monde. Il peint le portrait d’une génération qui ne trouve pas ses repères, à qui il confie qu’il n’est pas nécessaire d’écouter ses parents pour devenir quelqu’un.
Hubert Lenoir c’est finalement tout un univers ! Pour lui, l’art est une revanche, un moyen d’exposer sa marginalité. Il séduit les foules, en ne revendiquant aucun idéal particulier, sinon celui de l’acceptation de soi. Séduire, c’est s’exposer à la critique !
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